Saint Martin de Tours

Déjà renommé pour sa piété, Martin est choisi par les tourangeaux en 371 pour devenir évêque de Tours. Il établit son ermitage à Marmoutier et évangélise la Touraine, créant de nombreuses paroisses. C’est lors d’une excursion à l’une d’elles, Candes, que Martin meurt le 8 novembre 397. Il est fêté le 11 novembre, date de son inhumation à Tours.

Né en 316 dans l’actuelle Hongrie, Martin grandit à Pavie, où son père commande une légion. Suivant l’exemple paternel, il devient légionnaire, intègre la garde impériale puis est nommé officier à Amiens. C’est là que, après avoir donné la moitié de son manteau à un mendiant, il reçoit, durant la nuit, l’apparition de Jésus-Christ. Cette vision conforte la foi de Martin, qui se fait baptiser et quitte l’armée.

Il rejoint saint Hilaire à Poitiers et bénéficie de son enseignement. Ensemble, ils fondent le premier monastère de Gaule, à Ligugé. Déjà renommé pour sa piété, Martin est choisi par les tourangeaux en 371 pour devenir évêque de Tours. Il établit son ermitage à Marmoutier et évangélise la Touraine, créant de nombreuses paroisses. C’est lors d’une excursion à l’une d’elles, Candes, que Martin meurt le 8 novembre 397. Il est fêté le 11 novembre, date de son inhumation à Tours.

Son enseignement et son modèle de charité en ont fait très rapidement un des saints les plus vénérés en Europe et notamment en France, dont il est l’un des saints patrons. Le tombeau de saint Martin, à Tours, sur lequel une basilique est bâtie dès le Ve siècle, attire les pèlerins qui viennent en nombre, devenant au Moyen Âge l’un des plus grands pèlerinages de la chrétienté.

Découvrez sur la cartographie ci-dessous les lieux martiniens à Tours :

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