Lieu Assemblée Centre Est ; CATHEDRALE

Culture, Animation, Balade, Sortie, Visite, Visite guidée

Un palais, une collection

Cette visite estivale pour tous vous transporte dans l’histoire du palais et de ses collections. Durée 30 min.

Tarifs :

Plein tarif : 8.40€

Sur les réseaux sociaux :

Page Facebook

Compte Instagram

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

  • Du

    Horaires : 12h - 12h 30

Le musée des Beaux-Arts de Tours, classé Monument historique, est installé dans un bâtiment d’une qualité exceptionnelle. Le site est d’une importance capitale pour l’histoire de l’antique Caesarodunum; le musée abrite en ses souterrains la plus belle inscription lapidaire à la gloire des Turons. Les premiers évêques avaient choisi de s’installer à proximité de la cathédrale, dans un palais longeant le rempart du 4e siècle.

Autre vestige de cette période, une chapelle adossée au palais des archevêques datant du IVe s. et reconstruite en 591 sur ordre de Grégoire de Tours. Cet édifice fut transformé au 12e siècle et en partie détruit au 17e siècle lors des aménagements du nouveau palais archiépiscopal de Monseigneur Bertrand d’Eschaux. Au 12e siècle fut bâtie l’aile dite du Synode. Constamment transformée au cours des siècles, cette immense salle où se rassemblèrent à deux reprises (1468 et 1484) les États généraux du royaume de France est l’un des lieux historiques les plus évocateurs de l’histoire de Touraine.

Monseigneur Rosset de Fleury paracheva l’ensemble grâce à la construction du palais à fronton et attique et l’aménagement des terrasses dont la courbe suit le tracé de l’amphithéâtre romain. Enfin, Monseigneur de Conzié fit élever en 1775, à la place des anciennes écuries, l’imposant portail et l’hémicycle de la cour d’honneur. Il transforma en chapelle archiépiscopale l’ancienne salle du Synode et fit exécuter à cet effet une colonnade à l’antique. Après 1789, le Palais des Archevêques devient théâtre, École Centrale, bibliothèque puis par arrêté départemental du 6 octobre 1792 et à l’énergie passionnée du fondateur de l’école de dessin de la Ville, Charles-Antoine Rougeot et de son gendre, Jean-Jacques Raverot, devint dépôt des œuvres saisies à la Révolution.

Le musée ouvre au public le 4 mars 1795 puis est officiellement crée par décret en 1801, dès 1802 et durant tout le XIXe siècle, les bâtiments sont à nouveau affectés à l’archevêché. Ce n’est qu’en 1910 que les collections réintègrent l’ancien palais archiépiscopal.

Le fonds le plus ancien des collections est constitué d’œuvres saisies en 1794 dans les églises et les couvents de Tours et des environs, en particulier dans les abbayes de Marmoutier, La Riche et Bourgueil, ainsi que dans les châteaux de Chanteloup et de Richelieu. (Boucher, Boullogne, Favanne, Houël, La Fosse, Le Sueur, Parrocel, Restout…)

Le musée ouvre au public dès mars 1795, puis est créé officiellement par Décret en 1801. Il bénéficie de l’envoi par le Muséum Central, futur musée du Louvre, de trente tableaux dont une importante série de morceaux de réception à l’Académie royale de peinture et de sculpture. C’est à cette même époque que le musée reçoit l’Ex-voto de Rubens et les deux panneaux d’Andrea Mantegna, Le Christ au Jardin des Oliviers et La Résurrection, chefs-d’œuvre de la Renaissance italienne.

Dépôts de l’État, legs et dons enrichissent le musée tout au long du 19e et 20e s. d’œuvres de Champaigne, Corneille, Coypel, Houdon, Ingres, Largillière, Nattier, Perronneau, Rembrandt, Van Lo, auxquelles s’ajoute en 1963 le legs du peintre et collectionneur Octave Linet constituant ainsi l’une des plus grandes collections de Primitifs italiens de France (Ceccarelli, di Paolo, di Tommaso, Vanni, Veneziano, Vivarini…)

Le 19e siècle est illustré par l’école néo-classique, le romantisme, l’orientalisme, le réalisme (Suvée, Taillasson, Belly, Chassériau, Delacroix, Bastien-Lepage, Gervex, Cazin, Rodin…). L’impressionnisme, le postimpressionnisme et le symbolisme sont présents par des œuvres de Monet, Degas, Le Sidaner… Le 20e siècle regroupe actuellement Asse, Buraglio, Calder, Davidson, Debré, Ernst…


Localiser